Budget Sénégal 2023 simplifié
Le budget approuvé du Sénégal pour 2023 est un plan financier décrivant le plan de dépenses du gouvernement pour l’année, y compris les recettes et les dépenses estimées. L’année fiscale du gouvernement sénégalais commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de l’année suivante.
Le gouvernement prévoit de dépenser un total de 5 141,9 milliards de francs CFA (environ 8 570 millions de dollars), contre 4 702,9 milliards de francs CFA en 2022, soit une augmentation de 439 milliards de francs CFA (+9,3 %). Certaines des dispositions du budget comprennent le soutien à l’énergie et aux produits de consommation, à la consolidation de la paix, à l’agriculture, aux infrastructures, à l’éducation, à la santé et aux infrastructures sanitaires, à l’eau, à l’industrie, à l’économie numérique et à l’emploi, en particulier pour les jeunes dans le cadre du programme XËYU NDAW ÑI, (emploi des jeunes), qui vise à préparer les jeunes à l’emploi par le biais de stages, d’apprentissages, de formations professionnelles, de l’auto-emploi et de l’entreprenariat.
Il est important de noter que cette année marquera le début d’une nouvelle ère pour le pays en tant que producteur de pétrole et de gaz, tout en améliorant sa situation fiscale. Le budget du Sénégal a toujours été fortement tributaire de l’aide étrangère, l’assistance extérieure finançant environ 60 % du budget. Le budget présente un déficit de 1 0455 milliards de francs CFA (environ 1 743 millions d’USD) en 2023.
Le gouvernement sénégalais utilise une méthode de budgétisation connue sous le nom de budgétisation axée sur les programmes ou les résultats. Le Sénégal prévoit une croissance du PIB de 10,1 % lorsqu’il deviendra un pays producteur de pétrole et de gaz en 2023, contre 4,8 % en 2022. Le démarrage de la production d’hydrocarbures et ses externalités à travers les projets Grande Tortue Ahmeyin (GTA) et Sangomar devraient stimuler la croissance du PIB à moyen terme. Par ailleurs, la production d’hydrocarbures devrait accroître la relance du secteur secondaire de +22,4%, grâce notamment aux sous-secteurs performants des mines et carrières (+158,7%). De même, la combinaison des secteurs tertiaire et primaire se traduirait par des taux de croissance respectifs de 6,9 % et 4,9 %.
Le gouvernement s’attend à générer 4 096 milliards de francs CFA (environ 6 827 millions de dollars) de recettes en 2023, soit une augmentation de 12 % par rapport à la loi de finances rectificative (LFR) de 2022, qui s’élevait à 3,64 milliards de francs CFA. Les dépenses totales sont estimées à 5 142 milliards de francs CFA (environ 8 569 millions d’USD), soit une augmentation de 9 % par rapport aux chiffres de 2022.